En temps normal, on estime que la moitié des bureaux attitrés restent inoccupés. Un chiffre qui a bondi avec la crise sanitaire de 2020 et les confinements qui l’ont ponctuée. Cette tendance à l’abandon des locaux de travail se confirme aussi dans le secteur de la location de bureaux, dont l’activité a baissé de 65% en région parisienne, selon un article Batiweb sur le marché immobilier et le confinement.
L’entretien et la sécurisation des espaces de travail inoccupés représentent un important poste de dépenses. La généralisation du télétravail doit-elle laisser penser que la fin des bureaux attitrés est actée ? Comment accompagner, dans ce cas, la transition vers des solutions plus flexibles, qui valorisent l’immobilier de bureau ?
Avec la crise sanitaire de la COVID-19, le télétravail s’est imposé dans de nombreux secteurs, et notamment dans le tertiaire. Le premier semestre 2020 a ainsi poussé huit entreprises sur dix à y recourir, d’après une enquête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (Cpme).
Cette tendance d’apparence peu encourageante pour le marché de l’immobilier de bureau ne doit pourtant pas démoraliser les propriétaires. Le nombre de télétravailleurs a effectivement baissé lors du deuxième confinement. Il ne s’agit donc pas vraiment d'un “phénomène de société” décisif, comme l’avait avancé le Premier ministre Jean Castex.
De la même façon, le travail en espaces partagés s’est adapté pour garantir la distanciation sociale. Tant et si bien que la nécessité de reconvertir, ou de se débarrasser de vos espaces de travail inoccupés est loin de s’imposer.
Si le recours au télétravail vient à se confirmer, un grand nombre de salariés auront toujours besoin de bureaux dédiés. Un chez soi inadapté peut suffire à nuire à la productivité. Beaucoup d’employés ont en outre besoin de différents matériels, accessibles au sein de leurs bâtiments d’entreprises uniquement.
Les espaces de travail inoccupés que crée le télétravail se révèlent en fait utiles pour installer de nouveaux modes de collaboration, plus compatibles avec la crise sanitaire. Les règles d’hygiène relatives au coronavirus impliquent une distance d’au moins un mètre entre collaborateurs. Gagner quelques bureaux vides permet donc de libérer l’espace nécessaire à la poursuite des activités sur place, notamment en open space.
Ces bureaux libres peuvent aussi se réinvestir dans une démarche de coworking. En rendant vos espaces de travail inoccupés disponibles à la location, vous vous offrez une nouvelle entrée financière, en phase avec le marché. Avec la crise, la plupart des entreprises ne veulent effectivement plus louer sur un bail de long terme. Elles sont donc en demande d’espaces de colocation professionnelle.
Les bureaux attitrés, mais vides, peuvent aussi servir à libérer de la place pour une nouvelle façon de travailler, plus flexible. Le flex office, soit l’absence de bureaux nominatifs, permet de compenser l’inoccupation de certains lieux en les reconvertissant en espaces de travail collaboratifs.
Deux solutions se présentent donc à tous les propriétaires d’espaces de travail inoccupés pour faire face à la crise immobilière qui accompagne la COVID-19. Il s’agit du flex office et du coworking.
Le flex office est un mode de travail qui annule le principe des bureaux attribués, et aussi souvent celui des espaces de travail fermés. L’accent est davantage mis sur l’usage de l’espace. Le travailleur s’assied ainsi où cela lui semble pertinent pour mener à bien son projet. Il réfléchit donc en fonction des collaborateurs qu'il souhaite consulter, du matériel disponible sur place, ou encore de l’ambiance.
Ce type de solution permet de rentabiliser vos espaces de travail vides, à condition d’opter pour un outil de flex office adapté. Il faut effectivement pouvoir planifier l'occupation des bureaux et des salles, et permettre leur réservation. Les collaborateurs n’acceptent bien le principe des bureaux flexibles que s’il améliore réellement leur quotidien.
L’autre solution pour rentabiliser vos bureaux vides consiste à proposer vos locaux à la location. Là aussi, une solution de gestion des espaces de coworking comme EasyRequest s’avère particulièrement pertinente. Avec ce type d’outil, vous décidez de commercialiser un ou plusieurs bureaux, mais aussi vos salles de réunion ou vos équipements, tels que les imprimantes ou les rétroprojecteurs.
Ces locations permettent de dégager un chiffre d’affaires intéressant, sans investir plus que d’habitude. Dans ces conditions, un logiciel de réservation des salles et des bureaux vous aide à encadrer le coût des locations, selon les modalités tarifaires de votre choix.